Une nouvelle réforme des retraites: encore une réforme pour plaire au MEDEF et à BRUXELLES et dont les arguments sont toujours les mêmes :
« On vit plus longtemps, donc il faut cotiser plus longtemps »
Contrairement à ses promesses de campagne, François Hollande fait sienne cette vieille rengaine que la droite nous a servie à chaque « réforme », et notamment en 2010.
Le PS, alors, manifestait dans la rue... Mais ça, c'était avant.
Voulant désamorcer une mobilisation qui s’annonçait forte, le Gouvernement a fait quelques pas en arrière. Mais quelques petits pas seulement. Car ce que Jean-Marc Ayrault affirme être une réforme « juste et équilibrée, qui met tout le monde à contribution », n’est qu’un marché de dupes, car en définitive, c’est bien plus les patrons que les salariés qui y trouveront leur compte : dans le meilleur des cas, les futures générations partiront en retraite à 67 ans.
Pour les jeunes d’aujourd’hui le message est clair : on vous condamne au chômage aujourd’hui et on vous demande de renoncer à une retraite de qualité demain. Belle perspective d’avenir pour notre jeunesse !
Et pour la première fois, pour celles et ceux qui, après une dure vie de labeur, profitent aujourd’hui d’une retraite bien méritée, et bien, ils paieront pour financer une réforme des retraites.
Par contre, une fois de plus, ce sont les patrons qui vont s’en tirer à bon compte en se voyant offrir un nouveau cadeau : le transfert des cotisations familles vers l’impôt. Pour un modeste effort de 2,2 milliards d’euros de cotisation vieillesse, le patronat se verra allégé de la bagatelle de 34 milliards d’euros de cotisation famille, dont la charge risque bien de retomber sur les ménages.
Après le crédit d’impôt compétitivité, un gros cadeau est offert par le Gouvernement socialiste à un patronat pourtant gavé à ras la gueule. Car il n’y a pas de crise pour les actionnaires du CAC40, pas de crise non plus pour les 500 premières fortunes de France : jamais ces gens n’ont été aussi riches.
Rappelons que François Hollande a été élu sur un idéal de changement de la société, pas pour une continuité d’un système ultralibéral, où l’humain n’a que peu de valeur. Les français ont appelé de leurs vœux une alternative à la politique qui était menée par Sarkozy, et non pas une alternance qui continue de dégrader leur quotidien.
Nous vivons de plus en plus mal l’aggravation des inégalités, l’intensification de la précarité et de la misère. Mais dans de nombreuses entreprises ou services, la résignation et la soumission tant espérées par le patronat et le gouvernement se traduisent, bien au contraire et avec raison, par des luttes.
C’est dans cet élan que la section du Calaisis du Parti Communiste Français appelle les salarié(e) s du public et du privé, les jeunes, les retraité(e)s, les privés d’emploi à rejoindre les organisations syndicales qui appellent à manifester le Mardi 10 septembre 2013 à 9h30 place de l’Hôtel de Ville de Calais.
Mobilisons-nous pour notre retraite, notre salaire, notre emploi.
Pour le Secrétariat
du PCF du Calaisis
Eric LHIRONDELLE
Secrétaire en charge des affaires sociales
Membre du Comité Fédéral du PCF
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