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Election de François 1er : Ce qu'on entend dire, ce qu'on ne dit pas ...

 

 

Election de François 1ER : Ce qu’on entend dire, ce qu’on ne dit pas…

 

C’est avec émotion que le monde catholique a appris l’élection d’un nouveau Pape, François 1ER . Sans attendre, les principaux médias ont tenté de l’affubler de surnom de « Pape des Pauvres », pour la rédaction du Figaro, c’est carrément une révolution ( !) Mais de quelle révolution parlons-nous, alors que les théologues de la libération, les religieux connus pour leur action progressiste en Amérique Latine, n’ont eu de cesse d’être combattus et mis au ban de cette institution ? Les médias actuels entretiennent volontairement ce flou, mais Bergolio est bien loin d’en faire partie : il est surtout connu en Argentine pour ses liens douteux avec les anciens dignitaires de la Junte Militaire qui a sévit de 1976 à 1983. Les principaux dignitaires Videla et Massera se sont largement appuyés sur l’aile droite de l’Eglise Catholique dans le « processus de réorganisation nationale » cette dictature qui a provoqué la disparition de 30.000 personnes ! Durant cette période trouble, Bergolio était un farouche opposant à cette aile gauche du clergé, d’inspiration humaniste, voulant une église au service des plus démunis.

Certaines accusations le mettent en cause dans des cas de disparitions de trois personnes en Argentine comme le révèle ici le journaliste argentin Verbistsky ! De même les Grands-mères de la Place de Mai ont porté des accusations très sérieuses quant à son implication dans le réseau de vol de bébés de prisonniers politiques disparus durant la Dictature Argentine ! Certains l’on présenté comme plus progressiste,  alors que l’ensemble de ses positions en Argentine sont des plus réactionnaires, opposition à l’avortement, opposition au mariage pour tous, à la politique de nationalisations de Kirschner. Non vraiment, l'heure n'est pas à la révolution que l'on nous vante tant.

Nous rejoignons les positions  des camarades et progressistes de l’Argentine et de l’Amérique Latine dans leur méfiance à l’égard  du nouveau Pape car cette brève homélie en faveur des pauvres ne saurait absoudre une vie de prise de positions réactionnaires. Ce n’est pas de silences coupables, mais de solidarité sincère face aux injustices dont la jeunesse du monde a besoin !

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Election de François 1er : Ce qu'on entend dire, ce qu'on ne dit pas ...

le 19 mars 2013

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